LES BASKETTEURS DANS LES DNA...

BASKET-BALL La Nationale 2 de l’ABCA Kaysersberg a repris le chemin de l’entraînement Jouer les trouble-fête

Le groupe de Fabien Drago a repris l’entraînement lundi soir. Ne manquait à l’appel que Robert Yanders, la recrue anglo-américaine qui devrait poser ses valises à Kaysersberg demain. Photo DNA — laurent habersetzer

Les hommes de Fabien Drago entament leur sixième année en Nationale 2. Une nouvelle saison qui s’annonce d’ores et déjà rude, malgré un recrutement soigné.

« Je ne te dis pas bonjour, tu vas me faire souffrir, comme d’habitude », plaisante Freddy Benjamin en serrant la main de Patrick Placide, le préparateur physique. Et comme anticipé par le pivot, lundi soir, la séance de reprise n’a pas été une partie de plaisir. Les joueurs de Kaysersberg sont directement entrés dans le vif du sujet avec un test d’effort sur piste avant de parler collectif et de toucher du ballon en salle.

« Sur le papier, l’équipe de Kaysersberg passe inaperçue »

Septièmes ex aequo la saison passée, l’équipe de Fabien Drago entame sa 5 ^e saison en Nationale 2. « Notre objectif est de finir le mieux possible, dans la première moitié du championnat, en tout cas de faire une saison aussi honorable que celle qui vient de se terminer », explique l’entraîneur maison. Kaysersberg n’avait encaissé que trois défaites à domicile la saison passée.

Cette année, le championnat s’annonce relevé. Fabien Drago a mis l’accent sur le recrutement avec les arrivées de l’intérieur El Hadji N’Daye, élu meilleur marqueur de sa poule en Nationale 3 à Saint-Dié avec pas moins de 24 points par match et l’anglo-américain Robert Yanders dont les statistiques là-aussi parlent pour lui.

À Challans, son dernier club, la nouvelle recrue de Kaysersberg marquait 15 points en moyenne en Nationale 1 avec un fort pourcentage de réussite à trois points. Le meneur s’annonce ainsi dangereux en attaque. Enfin, Thomas Poisson viendra compléter le collectif. La saison dernière, il évoluait en Prénationale. « C’est un ancien qui a participé à la montée de l’équipe, souligne Fabien Drago. Il a relevé le défi de gagner sa place dans l’équipe. »

Kaysersberg a soigné son recrutement. Ses adversaires aussi… « Nous avons appelé des forces capables d’apporter un plus. Mais à côté des équipes de Gries, Tremblay, Mulhouse, Cergy, La Charité ou encore le WOSB, sur le papier, l’équipe de Kaysersberg passe inaperçue, déplore Fabien Drago. Nous avons fourni de gros efforts mais les autres équipes en ont fait d’encore plus gros. Cela s’annonce rude, il va falloir se battre à chaque match. Beaucoup vont vouloir jouer les deux premières places, celles de la montée, à nous de jouer les poils à gratter pour ces équipes-là. »

Après cinq saisons passées en Nationale 2, Kaysersberg dispose d’armes bien particulières pour se défendre. « Le collectif avait changé à 80 % la saison dernière, cette fois, nous conservons le noyau dur. Le seul qui faudra réellement intégrer, c’est Rob (Robert Yanders). Et puis j’ai remarqué que l’équipe a pris l’habitude de la N2, elle joue maintenant sans complexes. Les joueurs ont réellement envie de faire partie de l’équipe. C’est un mélange de joueurs formés au clubs, d’anciens ayant baroudé à des niveaux supérieurs mais tous se sentent bien dans ce club à échelle familiale. » L’année de la montée, Kaysersberg réunissait 900 personnes les soirs de matchs, cinq ans ont passé mais près de 700 personnes restent fidèles au poste.