Une partie du GR5 en 4 jours….Ballade avec Valentin pour fêter son BAC !....si si c'est du sport!

Jour 1/ du camping de Fréland à l’étang du Devin

 PLAN  IGN 3617 ET

Départ du camping de Fréland et prendre le triangle rouge jusqu’à l’abri du petit Brezouard. Ensuite prendre le rectangle rouge du GR5 qui passe devant le refuge du Haïcot et se diriger vers le col des Bagenelles. Traverser la route et prendre le premier repas de la journée à l’auberge de la Graine Johé. Tél : 03.89.47.51.55

Reprendre le GR5 rectangle rouge qui suit la route départementale et la traverse à plusieurs reprises. Si vous faites la randonnée en été  vous allez également traverser des champs où paissent de nombreuses vaches en liberté, ne vous inquiétez pas elles sont complètement inoffensives, mais un peu coquines quand même ! Dans la descente, passage dans la colonie « la Roche ». Arrivée dans le village du Bonhomme, tourner la deuxième rue à droite dans la descente, prendre le chemin  un peu raide qui remonte sur la droite (toujours sur le rectangle rouge) ….vous avez le choix entre prendre la route ou passer par la forêt….pour nous le choix est vite fait, ce sera la forêt, la montée est assez pentue mais agréable au milieu des hêtres et des buissons de myrtilles.

Arrivée à l’étang du Devin, repos bien mérité soit dans une chambre pré-réservée soit dans le dortoir et dans ce dernier cas il faut prévoir un sac à viande. TEL : 03.89.47.20.29

Bilan de la journée : kilomètres 16 km    dénivelés montée 850 descente 435

 Jour 2/ de l’étang du Devin au Hohneck

 PLAN IGN 3718 OT et  3618 OT

Après un petit déjeuner copieux en route vers le Hohneck ! Toujours sur le rectangle rouge GR5 (d’ailleurs nous ne le quitterons presque plus), nous passons devant un ancien cimetière allemand, un vestige de funiculaire, le cimetière Duchesne, la tête des Immerlins et ses nombreux vestiges de la première guerre mondiale, avant d’arriver au col du Calvaire. Personnellement  nous sommes allé jusqu’au télésiège pour voir les vététistes descendre, comme des dératés, les pentes  du Reichsberg….ensuite nous avons rejoint le GR5 en coupant à travers la forêt pour nous retrouver sur la crête à patauger dans la tourbe. Là aussi il est temps de faire une pause et d’aller déguster un repas marquaire à la ferme-auberge du Gazon du Faing Tél : 03.29.63.42.44. Pour rejoindre cette ferme il faut quitter le rectangle rouge et prendre soit la croix jaune soit le rond jaune, ou rejoindre la table d’orientation et descendre par le sentier croix rouge.

Après un excellent repas et une tarte aux myrtilles généreuse  et délicieuse, nous remontons sur la crête vosgienne. Passage à proximité du Tanet et une vue plongeante sur le lac Vert. Ensuite c’est une descente vertigineuse dans la caillasse jusqu’au Col de la Schlucht. En profiter, puisque l’on est sur place, pour faire une descente en luge d’été, sensation garantie ! Nous passons aux abords des rochers de la Martinswand, quelques grimpeurs se cassent les dents sur ces parois réputées dangereuses. Puis dernières ligne droite vers le col du Hohneck et une chambre avec un lit super confortable….le repas est par contre très moyen….ainsi que le petit-déjeuner, tél : 03.29.63.11.47

Bilan de la journée : kilomètres  22 km  dénivelés montée 803 descente 485

 Jour 3/ du Hohneck au Markstein

 PLAN IGN  3618 OT et 3619 OT

Ce matin au réveil le vent est de la partie. J’avais bien entendu dans la nuit des prémices  d’un petit souffle, mais je croyais que c’était Valentin qui me vrombissait à l’oreille. Nous n’avions pas d’anémomètre sur nous, personnellement je me ballade très rarement avec ce genre d’appareil, mais les rafales continues devaient bien souffler à plus de 90 km/heure. C’est bien simple, nous étions obligés de mettre le visage dans la direction du courant pour pouvoir respirer. La petite laine polaire n’était pas du luxe vu les températures qui l’accompagnaient. Nous quittons le GR5 pour emprunter la croix-jaune et contourner le Kastelerberg. La vue sur le lac du Schiessrothried est à couper le souffle (toujours ce vent J). Jusqu’à la ferme du Kasterlbergwassen nous sommes poussés par cette tramontane alsacienne, ensuite nous remontons vers le Ferschmuss en suivant le rectangle bleu.

Nous voilà à nouveau sur les crêtes, mais cette bise qui vient de l’Est est en partie arrêtée par les sommets, la marche devient plus agréable. Nous passons successivement le sommet du Rothenbachkopf et du Batteriekopf avant de redescendre vers le col du Herrenberg et de traverser la route pour nous sustenter à la ferme auberge Huss. Tél : 03.89.82.27.20.

Après notre traditionnel repas marquaire (composé d’une soupe de légumes, un pâté chaud crudités, du Kasler et des patates sautées au lard, une salade verte, une part de munster au cumin et pour finir, soit la part de tarte aux myrtilles soit le fromage frais au kirch……humm mm)  nous reprenons le chemin pour notre prochaine destination, le Markstein.

GR5 et le sommet du Schweisel, puis le col du Hanenbrunnen et enfin nous voyons la station du Markstein, les derniers hectomètres me font souffrir, une grosse ampoule que je traine depuis hier se transforme en boursouflure qui me donne un sixième orteil. C’est avec un plaisir non dissimulé que nous arrivons à l’hôtel Wolf. Tél : 03.89.82.64.36.

Le soir nous dinons à l’hôtel, la maitresse de cérémonie nous propose une tarte flambée suivi de fleischnaka d’une part de munster et d’une part de tarte aux myrtilles….nous nous contenterons d’un plat de spaghettis bolognaise, les repas alsaciens nous sortes un peu par les trous de nez J

Bilan de la journée : 16 km montée 493 descente 588

 Jour 4/ du Markstein au col Amic

PLAN IGN 3619 OT  et 3620 ET

Nuit calme, malgré la présence toute proche de la route, le petit-déjeuner est sous forme de buffet, il y a du choix mais la fraicheur laisse à désirer. Je m’explique, les produits sont frais mais disposés simplement sur une table, sans couvercle, sans glaçon (tout le monde n’a pas les moyens d’avoir des présentoirs réfrigérants)….je trouve ça limite…mais ce n’est que mon avis !

Départ, un peu comme d’habitude, à 9h00, en route vers le sommet Alsacien ! On continue sur le GR5, nous sommes juste à l’aplomb de la route des crêtes. Passage à proximité du sommet du Hundskopf, puis suivre le chemin du Kapitaenstressla jusqu’à la ferme auberge du Haag qui est au pied du Grand Ballon. La montée jusqu’au radar se fait dans la joie et la bonne humeur….mais aussi dans la souffrance puisque l’on a presque plus d’eau, il a fait chaud aujourd’hui et on a bu plus que d’habitude. Le sommet culmine à 1423 mètres, un radar sphérique blanc est posé, comme une cerise sur un gâteau, sur cette pointe. Une table d’orientation bien détaillée, fait le tour de la base de la sphère. Nous continuons le chemin en passant à côté des pistes de ski de la station. Le chemin varie entre l’ombre et la lumière, la descente va être raide puisque nous arriverons à 774 mètres d’altitude….bonjour mes genoux !

Passage devant la ferme auberge du Grand-Ballon, nous coupons deux fois la route des crêtes direction le Firstacker, dans les environs vous verrez la chapelle du Sudel. Nous longeons encore une fois la route pour arriver au col Amic. Dernière descente vers la ferme-auberge du Kohlschlag et dernier repas marquaire de cette chevauchée sans canasson. Tél : 03.89.82.31.28

Bilan de la journée 14 km montée 325 descente 735

L’année prochaine nous repartirons du Col Amic pour continuer le GR5 et pour de paysages….