LES COUPES DU CREDIT MUTUEL DANS LES DNA DU 21.05.13....

je sais, je ne suis pas très prolixe, j'aurai pu écrire ces billets, mais vu que les journalistes ont fait le boulot je ne fais que transmettre les infos.....

Basket-ball Finale régionale masculine de la Coupe du Crédit Mutuel à Kaysersberg La tornade bleue

À court d’arguments en ce lundi de Pentecôte, Sébastien Kancel et les Griesois se sont logiquement inclinés face à leurs homologues mulhousiens. PHOTO DNA – Julien Kauffmann

Le FC Mulhouse s’est adjugé, hier après-midi face à Gries, la finale régionale masculine de la Coupe du Crédit Mutuel. L’équipe haut-rhinoise boucle ainsi sa saison sur une douzième victoire d’affilée, toutes compétitions confondues !

Si la saison n’avait pas été aussi éprouvante, les Mulhousiens pourraient presque regretter, ce matin, d’être pour de bon en vacances. Les hommes de Jamel Benabid ont engrangé, hier à Kaysersberg face à une équipe griesoise émoussée, leur douzième succès de suite !

Le résultat sec de cette finale régionale de la Coupe du Crédit Mutuel ne dit d’ailleurs pas tout de la domination haut-rhinoise. À huit minutes du terme de la rencontre, le FCM était encore confortablement assis sur un matelas de 14 points d’avance (70-56, 32e ).

On ne voyait pas, à ce moment-là, comment le BCGO, à bout de souffle, allait pouvoir inverser la tendance. C’était mal connaître les ressources des protégés de Marc Westermann, préposé au banc de touche en l’absence du coach Olivier Bady, retenu pour un colloque. « Je tire un grand coup de chapeau à mes joueurs, qui n’ont rien lâché alors qu’ils avaient déjà laissé quelques plumes samedi face au WOSB (*), commente le responsable technique griesois. Ils manquaient de fraîcheur mais ils ont tout donné. »

« On a cru que c’était gagné et on s’est arrêté de jouer »

Ils ont, surtout, refusé de mourir à l’instant même où la tempête mulhousienne semblait les emporter. En deux temps trois mouvements, c’est toute une équipe qui a refait surface, profitant des caviars de Kaerlé – six au final –, de l’adresse longue distance de Kasperzec (5 sur 8 à trois points) et de l’abattage de Majstorovic dans la raquette (75-78, 39e ).

Huttel, isolé à trois points à deux secondes et quelques dixièmes du gong (81-83), a même eu le shoot de la gagne entre les mains. Mais le ballon a rebondi sur le cercle… « On a cru que c’était gagné et on s’est arrêté de jouer, regrette l’entraîneur du FCM, Jamel Benabid. Après, si Gries s’était imposé, malgré toutes les qualités de cette formation, on aurait quand même pu parler de hold-up. »

Après un début de partie brouillon (11-18, 8e ), Walter et ses partenaires ont, il est vrai, imprimé le tempo en permanence, sous les hourras de leur kop de supporters passionnés (24-27, 15e ; 32-42, 19e ; 49-63, 28e ). Pénalisé par ses balles perdues, sa défense perméable et la mauvaise exécution de ses systèmes, le BCGO a longtemps subi les contre-attaques adverses, avant de durcir le jeu à bon escient dans le money-time.

« Nous sommes forcément un peu déçus car nous ne terminons pas si loin en fin de compte », conclut Marc Westermann. Cela dit, la pilule aurait été encore plus dure à avaler pour le FCM.

(*) Lors de la finale bas-rhinoise de la Coupe du Crédit Mutuel.

Finale régionale féminine Quelle rincée !

Lucie Battaglia, la meneuse de la SIG, disputait hier son dernier match en équipe première. PHOTO DNA – Julien Kauffmann

En transe derrière l’arc, les Illkirchoises ont asphyxié Rumersheim, hier après-midi lors de la finale régionale féminine de la Coupe du Crédit Mutuel. L’écart final parle de lui-même.

Pour que réside un semblant de suspense, au cours de la rencontre d’hier, il aurait fallu que le règlement accorde au moins 70 points d’avance à Rumersheim dès le coup d’envoi, et non 30, comme c’est prévu lorsque cinq divisions séparent deux équipes.

Les Haut-Rhinoises n’ont eu que leur courage à opposer à une SIG en état de grâce, qui a pleinement justifié son statut de pensionnaire de Ligue 2. Tout est allé beaucoup trop vite pour les filles de Philippe Jobert, qui avaient déjà éclusé, à la fin du premier quart-temps, les cinq sixièmes de leur pécule initial (37-32, 10e ).

Les cercles ont semblé grands comme des bassines…

Le Petit Poucet de cette finale n’avait sans doute pas imaginé qu’il boirait la tasse à ce point. Il ne pouvait pas se douter, de toute façon, que son adversaire – aussi prestigieux soit-il – enquillerait une telle quantité de shoots à trois points (voir le chiffre). Les cercles ont semblé grands comme des bassines pour Fischbach, qui a converti huit paniers primés à elle seule, et ses coéquipières.

Philippe Breitenbucher, l’entraîneur bas-rhinois, a même cru bon de mettre en place un pressing tout terrain, histoire de montrer définitivement qu’il prenait l’événement au sérieux. Le résultat ? Une boucherie ! À compter de la 12e minute,

Rumersheim n’a plus jamais revu la SIG, sur une autre planète, c’est peu dire (50-75, 24e ; 60-105, 33e ).

Les larmes de Lucie Battaglia

« Quand on s’engage dans une compétition, c’est pour aller au bout, avec motivation et enthousiasme, insiste le coach illkirchois. Les filles ont joué relâchées, avec l’envie de se passer le ballon et de se faire plaisir. »

Le dernier match de Lucie Battaglia ne pouvait être plus réussi. L’emblématique meneuse de 27 ans, qui a décidé de prendre du recul et de ne plus évoluer en équipe première, a versé quelques larmes.

« Ça fait 15 saisons que je suis ici, je n’ai jamais joué ailleurs, glisse-t-elle. Mon choix n’a pas été évident à effectuer, d’autant que j’ai passé de belles années dans ce club. Je crois que le plus dur reste à venir… »

Le plus facile, c’était avant, au cours de ce match à sens unique qu’elle a savouré jusqu’au bout. Les Rumersheimoises, de leur côté, n’ont évidemment pas à rougir de s’être lourdement inclinées face à cette SIG-là. Une équipe illkirchoise en tenue de gala…

Première pour Horbourg-Wihr

Darbali, balle au pied, a assuré la victoire du FC Horbourg-Wihr en seconde période. PHOTO DNA - Julien Kauffmann

RIQUEWIHR 0

HORBOURG-WIHR 3

Kaysersberg. Mi-temps : 0-1. 300 spectateurs. Arbitre : M. Bulbul.

Les buts : Pierosara (36e , sp), Dartali (61e et 73e ). Avertissements : Muller (68e ), Selig (87e ), Valentin (90e +2) pour Riquewihr ; Mercan (88e ) pour Horbourg-Wihr. Expulsion : Vilas Boas (34e ) pour Riquewihr.

RIQUEWIHR : Oster ; Battah, Muller, Vilas Boas, Selig, El Bertali, Brellmann, Domingos, Kemmouche, Djemili, Anous El Alaoui (Valentin, Bouslama, Ly).

HORBOURG-WIHR : F. Peuple ; V. Peuple, Fortuna, Mercan, Pierosara, Winckler, Bruge, Darbali, Zanre, Lachheb, Ceuk (Wermelinger, Silvestre, Tabrane).

Le FC Horbourg-Wihr (Promotion) a mis fin, hier après-midi, au brillant parcours en Coupe du Crédit-Mutuel de la vaillante équipe du FCI Riquewihr (D2). Et pourtant, la différence de niveaux n’a pas été flagrante durant la première demi-heure. Aux frappes non cadrées de Kemmouche (1re , 33e ) et Djamili (31e ), Horbourg répond par Wermelinger (17e ) et Winckler (19e ) qui n’inquiétent pas non plus le portier adverse.

« On a eu du mal à rentrer dans le match », dira après-coup Danilo Pierosala, l’entraîneur-joueur des Promotionnaires. Jusqu’à ce penalty accordé par M. Bulbul. Sur un contre rondement mené, les bleus de Horbourg-Wihr ont une double occasion, stoppée par Oster puis par Vilas Boas qui touche le ballon de la main sur sa ligne. La sanction est double puisque le défenseur est exclu tandis que Pierosara ouvre le score (0-1, 36e ).

Malgré ce coup du sort, Riquewihr continue à croire en ses chances. Si la construction est le plus souvent brouillonne, les Vignerons se montrent dangereux sur des tentatives lointaines. Celle de Djamili est difficilement déviée en corner (47e ).

Les risques pris en défense par le FCI pour essayer de revenir dans le match vont finalement être sanctionnés à l’heure de jeu. Lancé en profondeur par Lachheb, Dartali fait oublier son face-à-face manqué cinq minutes plus tôt en trompant Oster (0-2, 61e ). Le même Dartali inscrira un doublé sur une action similaire pour tuer tout suspense (0-3, 73e ).

Les efforts constants des Riquewihriens ne seront pas récompensés. « On a senti de la fatigue après notre match de samedi (victoire 1-0 face à Gunsbach qui leur assure quasiment la montée en D1) , déplorait l’entraîneur des Blancs, Namir Kemmouche. On les avait battus en Coupe d’Alsace. Mais sans notre libero et sans vraie récupération, nous n’avons pas lutté à armes égales. » Du côté de Horbourg, on se félicitait de cette première Coupe du Crédit-Mutuel remportée par le club. « Ça valide notre bonne saison », s’est réjoui Danilo Pierosara.