LE BASKET DANS LES DNA DU 12/06....
Basket-ball - Nationale 2 masculine : entretien avec l’arrière Kevin Walter (KABCA)« Je n’ai pas hésité longtemps… »
Après cinq saisons au FC Mulhouse, Kevin Walter (26 ans, 1,88 m) s’est engagé il y a peu avec Kaysersberg. Le nouvel arrière du KABCA, qui a signé pour deux ans, espère se relancer sous les ordres de Fabien Drago.
Entre Kevin Walter et le FCM, l’histoire a débuté très tôt. « J’ai joué dans toutes les équipes de
jeunes de Mulhouse », confie le néo-Kaysersbergeois.
Repéré par le centre de formation de Reims (espoirs Pro A), l’extérieur y passera deux saisons, avant d’évoluer durant trois ans à Salins-les-Bains (N3 et N2), dans le Jura.
Mais l’envie de rejouer dans sa ville natale – et pour son club de cœur – est trop forte : Kevin Walter revient au FCM en 2010 et s’engage sur le long terme. À 26 ans, l’arrière a néanmoins décidé de relever un nouveau challenge, à Kaysersberg, après cinq saisons à Mulhouse. Entretien.
– Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à rejoindre le KABCA ?
– Je viens de vivre une année difficile sur le plan personnel. À Mulhouse, en N1, j’avais un faible
temps de jeu.
Je cherchais donc un projet intéressant dans la région, avec des ambitions sportives. J’avais aussi envie de m’épanouir.
Le club de Kaysersberg réunissant toutes ces conditions, je n’ai pas hésité longtemps avant de
signer.
– Que retiendrez-vous de votre passage au FCM ?
– Je ne retiens que des bonnes choses de Mulhouse. Nous avons réussi le pari de faire remonter le club de N3 en N1 en quatre saisons. J’ai aussi vécu une belle aventure humaine avec chacun de mes coéquipiers et le staff.
« Je préfère jouer en N2 plutôt que d’être le 9e ou le 10e homme en N1 »
Mon meilleur souvenir, c’est le match de la montée de N2 en N1, dans un palais des sports plein à craquer. Je me sentais très bien à Mulhouse. Je quitte le club car je préfère, à mon âge, avoir la possibilité de jouer au basket en N2 plutôt que d’être le 9e ou le 10e homme en N1.
– Pensez-vous que Kaysersberg puisse viser la Nationale 1 dès la saison prochaine ?
– L’équipe est très compétitive et complète. Tous les postes sont doublés et le danger peut venir
de partout.
Après, monter en N1 est une chose très compliquée. Beaucoup d’équipes ont cette ambition. Nous avons les moyens de faire une grande saison, à nous d’assembler les pièces du puzzle pour y parvenir. Parler de N1 me semble prématuré. L’appétit vient en mangeant…
– Comment avez-vous commencé le basket ?
– Mes parents y jouaient. Mon père, notamment, a passé deux saisons au KABCA en N2. J’ai donc
été plongé dans ce milieu depuis tout petit et je ne me suis jamais arrêté.
J’essaye également de suivre les différents championnats européens, la NBA, l’Euroligue, afin de
voir le plus de choses possibles.
– Selon vous, quels sont vos points forts sur un terrain de basket ?
– Je pense être un bon attaquant, doté un bon shoot et d’un bon QI basket. Mais j’estime que je peux encore m’améliorer dans tous les aspects du jeu.
– Exercez-vous un métier à proprement parler, au-delà de votre activité de basketteur ?
– Oui, je suis technicien d’essais dans une entreprise qui réalise des analyses sur des pièces
industrielles. Je possède un bac +3 dans le domaine du génie des matériaux.
– Un dernier mot pour les fans du KABCA…
– J’ai joué trois années avec Mulhouse contre Kaysersberg, en Nationale 2. Et j’ai le souvenir d’une salle pleine à chaque rencontre, avec une superbe ambiance grâce aux nombreux supporters. C’est une salle où il est très dur de venir gagner.
J’espère qu’avec l’aide du public, nous arriverons à transformer la salle Théo-Faller en une
forteresse imprenable.